Mécanismes d'endoctrinement et abus chez les Témoins de Jéhovah : quelles méthodes ?

L'association cultuelle est depuis longtemps sous la surveillance des autorités de l’état, sans être reconnue comme secte. Pourtant, chez les anciens fidèles, pour la plupart réintégrés en société, des dérives sont dénoncées. Témoignages.

« Ce qui est qualifié de secte ne sont pas les croyances (...) mais ce sont les procédés de recrutement et de lavage de cerveau... »

- Thierry, ancien Témoin

La Bible. Traduction du Monde Nouveau de Non Renseigné | Achat livres ...

La Bible des Témoins : Traduction du Monde Nouveau

« J'ai une haine incommensurable envers ces porteurs de parole sectaire ». Chaque année, sur les réseaux sociaux, des témoignages et histoires d'anciens fidèles, sont relayées par des milliers de sortants du mouvement pré-millénariste, fondé il y a140 ans. Parmi elles, beaucoup évoquent des manipulations, du chantage, et les ex-communiqués parlent d'une association prosélytique, non d'une religion. C'est-à-dire, qui souhaite étendre sa foi, rallier des fidèles à son dogme. Qui cherche aussi à maintenir, en son sein, ses adhérents.

« Chez les Témoins de Jéhovah, la fin justifie les moyens. Ce qui est qualifié de secte ne sont pas les religions. Ce sont les procédés de recrutement et de lavage de cerveau qui sont problématiques, et qui font que communément, les Témoins sont appelés secte », explique Thierry B., excommunié des Témoins de Jéhovah depuis 2002. « La plupart des anciens fidèles vous raconteront une histoire d'isolement, de chantage, vous raconteront comment leurs couples, mariages et amitiés ont été brisés à cause des croyances qui leur ont été inculquées, des menaces d'excommunication », continue le quarantenaire. « On leur demande de ne pas participer à la vie politique, aux rendez-vous patriotiques, d'éviter les contacts sociaux et les apostats bref, de s'isoler complètement de la société, même si la majorité d'entre eux travaillent, paient leurs impôts comme vous et moi. » Ce, basé sur le verset Luc 4:8, citant que Jéhovah doit être seul à recevoir un « service sacré » de ses fidèles, ainsi que sur le verset corinthien 15:33, stipulant que « les mauvaises compagnies font perdre les bonnes habitudes. »

« On nous dit aussi de ne pas aller vers nos amis, qui vont nous éloigner de Dieu, puisqu'ils n'ont pas le sens du dévouement, de ne pas aller vers nos voisins, qui sont destinés à disparaître, puis qu’eux ne font pas partis des 'élus' qui survivront à la fin du monde. »

De nombreuses règles, érigées dans des centaines de versets de La Bible : Traduction du Monde nouveau, sont dénoncées par les anciens Témoins. Officiellement pourtant, cette association est définie comme cultuelle. Non comme sectaire. Dans de nombreux pays, comme en France, les Témoins de Jéhovah sont reconnus comme une religion officielle. Ils bénéficient de la liberté de culte et la reconnaissance de leur structure organisationnelle. Leur mode de vie séparatiste n'a pas été qualifié de dangereux, même si les accusations régulières envers le mouvement appellent la Miviludes (désormais rattachée au Ministère de l'Intérieur) à garder les Témoins de Jéhovah sous haute surveillance.

« Comme si tout avait été écrit pour contrôler, faire en sorte que nous soyons le moins en contact avec le monde extérieur, pour ne pas avoir de comparaison avec nos modes de vie. Vous le pensez bien, on se rendrait compte que nous sommes étranges »

- Guy, ancien Témoin


Des mécanismes d'endoctrinement largement dénoncés

Sur les réseaux sociaux, les pages tenues par d'anciens Témoins de Jéhovah affluent de message de ce type. Sur Facebook particulièrement, les dénonciations et expériences personnelles partagées sont nombreuses, similaires à l'expérience racontée par Thierry. « J'ai vécu de privations, de côtoyer les gens du monde, pas d'anniversaire, pas de Noël, et j'en passe. Ça me met hors de moi de les voir sur le Net », poste l'un. « Quand on a un problème chez les Témoins de Jéhovah, la meilleure solution est de se taire, faire comme si tout allait bien, et surtout ne rien faire », publie l'autre.

Pour accéder à certaines sources, il a fallu passer par le réseau social Facebook.

Au milieu des memes* qui défilent dans les groupes de chat privé, dans lequel j'ai sollicité quelques unes de mes sources, des messages et histoires inquiétantes se démarquent. Comme celle de Sophie (le prénom a été modifié), qui raconte le décès de son compagnon. Ce dernier, tombé malade et ayant perdu beaucoup de sang, a refusé une transfusion sanguine au nom de sa foi. « Il a dit que ce n'était pas conforme aux lois de Dieu, qu'il préfère mourir s'il n'y a pas d'autre solution. Je l'ai supplié d'accepter cette transfusion pour l'amour de notre enfant, mais rien, catégorique jusqu'à son dernier souffle ».

Le témoignage de Sophie ( nom d'emprunt ), parmi les histoires glaçantes qui circulent. (capture d'écran).

Où cet autre ancien fidèle, anonyme, qui prétend que dès l'âge de 18 ans, ses compères ont maintenu sur lui des pressions pour qu'il devienne ministre. « Je remettais déjà en question mes croyances. Et je ne voulais pas avoir des responsabilités en plus au sein de la communauté. Ils ont décidé de m'excommunier. »

Pour Guy, qui a quitté les Témoins de Jéhovah en 2010 pour s'installer à Cavaillon, le mécanisme de culpabilité est le plus souvent utilisé pour faire pression sur les fidèles, tentés par les modes de vie « extérieur ».

Sur le réseau social Reddit, les histoires affluent aussi sur les fils de conversation (capture d'écran).

Sur le réseau social Reddit, les histoires affluent aussi sur les fils de conversation (capture d'écran).

« Les versets de la bible sont utilisés comme argument de dissuasion. A chaque péché son article. Ça va de fumer une cigarette à consulter le web, accepter l'invitation à un anniversaire », explique ce dernier. « Comme si tout avait été écrit pour contrôler, faire en sorte que nous soyons le moins en contact avec le monde extérieur, pour ne pas avoir de quoi comparer nos modes de vie. Vous le pensez bien, on se rendrait compte que nous sommes étranges ». Pour ce quarantenaire, le souci de vivre chez les Témoins de Jéhovah ne s'est jamais posé avant l'adolescence. Né dans le mouvement, c'est une « curiosité naturelle » qui l'a poussé à se rendre compte de son mode de vie « complètement décalé et extrême ». « Je voyais les autres jeunes se bécoter, faire leurs premières soirées, se rejoindre après les cours pour écouter du rap, boire un verre. À cette âge-là, vous avez naturellement le goût de l'aventure. Je pense que c'est parce que j'étais fatigué de ma solitude que je me suis rapproché d'un groupe d'amis, que j'ai fumé mes premières cigarettes, bu un verre d'alcool, puis je suis tombé amoureux d'une fille, comme tous les autres lycéens », raconte Guy. « Mais rentrer tous les soirs chez moi, dans cette famille pratiquante, qui méprisait ce mode de vie, qui le condamnait a fini par me détruire. C'est une impression constante de trahir sa famille, d'avoir fait quelque chose de mal. »

Encore "menacés" par leur ancienne association, certaines conversations ont du être sécurisés par un système de code PIN. (capture d'écran Facebook).

Ce mode de vie extrême soumet d'autant plus les femmes, selon Amandine J. « Les règles de vie à suivre font écho à celles du christianisme, comme la soumission au mari, le plaisir sexuel comme péché. C'est d'autant plus emprisonnant lorsqu'on est entouré de personnes qui acquiescent cette soumission-là », rapporte la jeune femme, qui n'est restée que dix ans chez les Témoins. Sur cette période, elle s'est mariée, et a eu deux enfants. « Il y a des règles sexuelles très strictes, comme l'interdiction des relations bucco génitales, la masturbation, dont l'effraction est, il me semble, bien plus mal vue chez les femmes. »

Pour Érine (le prénom a été changé) le mécanisme de culpabilité passe par la pression mentale infligée par la famille, les « frères » et « sœurs » témoins, mais aussi de la part de l'organisation elle-même, qui faisait passer à ses pêcheurs des commissions éducatives. Depuis la perte du procès des Témoins face à la Norvège, le 3 mai 2022, cette méthode de « remise sur le droit chemin » a été écartée du fonctionnement de l’organisation. «  Je suis passée devant cette commission pour fornication en dehors du mariage. Un des moments les plus humiliants de ma vie. Ça a été le déclic pour commencer à m'éloigner, petit à petit, des Témoins », raconte l'ancienne fidèle.

" Je pense qu'il ne faut pas sous-estimer la puissance du fonctionnement interne sur les fidèles."

Erine, ancienne fidèle.

« L'illusion est la seule façon de maintenir ses adhérents »

« Je me suis rendue compte que la doctrine était erronée, et j'ai commencé à en parler autour de moi. Des témoins, eux aussi, puisque je n'avais qu'eux. Mais on m'a dit que j'aimais l'apostat, qu'on ne pouvait pas me faire confiance. Ils ont fini par m'exclure. Désormais, je ne parle plus à ma famille, mais le chantage affectif continue ; on me dit que si je me repend, je serais pardonnée, je pourrais réintégrer le milieu » Selon les dires de l'ancienne fidèle, qui a quitté la secte il y a plus de vingt ans, malgré de nouvelles réformes, la manipulation et les pressions viennent dans un premier temps, de « l'enjeu des promesses faites » si les règles de la Bible Jéhovah sont respectées à la lettre. Parmi elles, la promesse de ne pas mourir, d'accéder à une supériorité humaine, de survivre la fin du monde (Haguaménon, chez les Jéhovah). « On vit dans l'illusion d'une supériorité, c'est pour ça qu'on ne se rend pas compte que nos comportements, comparé au reste de la société, ne sont pas normaux. On pense qu'on sait quelque chose qu'ils ne savent pas, qu'on est privilégiés. Mais c'est tout le contraire, c'est nous, les Jéhovah, qui sommes en prison », ajoute Érine. « Il ne faudrait pas que le peu qui se rendent compte de la supercherie influent les autres. Ce serait le chaos. L'illusion est la seule façon de maintenir ses adhérents. Ils ne sont pas dans une optique d'inclusion. Leur logique consiste à ne pas se mélanger, ne pas mélanger les opinions. Et surtout, éradiquer ceux qui pourraient causer un déséquilibre . » Ces injonctions, peuvent aller jusqu'à exercer une pression considérable sur les membres pour qu'ils restent et suivent les directives de l'organisation. Au point où les proches tournent le dos à leurs enfants, amis, parents : cette finalité, est souvent racontée par d'anciens témoins. « Les pratiques des Témoins de Jéhovah sont, je pense, qualifiées d'un peu perchées pour le 'reste' de la société. Mais il ne faut pas sous-estimer la puissance du fonctionnement interne sur les fidèles. Les abus psychiques, l'isolement, le chantage affectif, ce sont des violences. Et je ne parle même pas des histoires les plus graves rapportées, les abus sexuels camouflés... Ce sont des témoignages que l'on retrouve de partout », se désole Érine.

Ces consignes sont affichées sur le site des Témoins de Jéhovah.

Officiellement, dans ses pratiques, l’organisation ne nie pas avoir recours à des mesures disciplinaires telles que l'"excommunication" (ou "exclusion") pour maintenir la conformité aux règles et aux doctrines. L'excommunication implique souvent l'ostracisme, où les membres restants limitent ou cessent complètement les interactions avec la personne exclue, y compris les membres de la famille proche. Cette pratique vise à « maintenir la pureté spirituelle de la congrégation et à encourager les excommuniés à se repentir et à revenir dans la foi », et est considérée comme une directive biblique par les Témoins de Jéhovah. Avec une population mondiale de Témoins de Jéhovah d'environ 8,7 millions, le nombre d'excommunications est estimé à 87 000 par an. Contre, chaque année, un enregistrement d'environ 200 000 nouvelles conversions en France. Cette estimation est basée sur les rapports annuels de leur activité évangélique, qui indiquent une croissance nette d'environ 2-3 % par an.

Des processus de recrutement définis

Pour maintenir ses fidèles, mais aussi recruter de nouveaux frères et sœurs, l'organisation des Témoins de Jéhovah est rodée, voire « militaire » selon le Centre Roger Ikor, l'association du centre contre les manipulations mentales (CCMM) qui travaille à informer le public sur les dérives sectaires et à soutenir les victimes, y compris les anciens membres des Témoins de Jéhovah. « La frontière entre une secte, et un mouvement religieux légal qui profite des personnes faibles, financièrement notamment, est faible. On ne peut pas interdire le mouvement des Témoins de Jéhovah, puisqu'ils ne dépassent pas les limites de la liberté de culte, et respectent les lois nationales et internationales. Mais on peut, néanmoins, sensibiliser sur les techniques de recrutement, et l'intérêt personnel que tirent ces organisations de leur prosélytisme », explique un membre de l'association, qui souhaite rester anonyme. Parmi ces « stratégies », quelques mécanismes sont récurrents, et peuvent être identifiés, explique l'association.

« L'adhésion à un groupe, sectaire ou non, est en général lié à un mal-être personnel, des questions que l'on se pose. Ce peut-être à cause d'une phase bouleversée dans la société, mais aussi dans l'histoire individuelle. Dans ce cas, la personne cherche des réponses, souvent apportées par des groupes sectaires, qui les accueillent, leur montrent une autre « facette » de la société », explique le bénévole. Chez les Témoins de Jéhovah, les emplois du temps consistent notamment à étendre la foi en organisant des maraudes dans les rues, des cours bibliques, des cours de langues gratuit, des congrès et assemblées annuels, ouverts au public, et du porte-à-porte pour discuter et convaincre de leurs croyances. Pour cette dernière méthode, Guy affirme que « Certains groupes vont même jusqu'à scruter les revues nécrologiques parues dans les journaux locaux, pour accéder aux familles les plus démunies. »

"Certains groupes vont même jusqu'à scruter les revues nécrologiques parues dans les journaux locaux, pour accéder aux familles les plus démunies. "

Guy, ancien Témoin de Jéhovah

" La frontière entre une secte, et un mouvement religieux légal qui profite des personnes faibles (...) est faible"

Nombre de conversions par rapport au nombre d'ex-communications en 2023.

Nombre de conversions par rapport au nombre d'ex-communications en 2023.

Les Témoins publient régulièrement des vidéos pour "l'éducation" des enfants.

Les Témoins publient régulièrement des vidéos pour "l'éducation" des enfants.

Sur son site, le CCMM liste quelques stratégies de séductions caractéristiques des recrutements des sectes. Parmi elles, un accueil chaleureux qui efface le sentiment de solitude, l'insolite et le mystère qui excitent le curiosité, la promesse d'un développement personnel, d'un mieux-être, d'une réussite professionnelle voire d'une guérison, via des programmes de santé, de loisir, ou un programme d'encadrement par rituels (initiation, cérémonies, méditation, célébrations en groupe...). D'autres proposent un projet humanitaire, un programme éducatif, où une offre de prestations de service.

L'une des techniques principales des Témoins pour recruter est celle du tractage.

L'une des techniques principales des Témoins pour recruter est celle du tractage.

Les pamphlets réécrivent la "création de l'Univers", et les théories de l'évolution.

Les pamphlets réécrivent la "création de l'Univers", et les théories de l'évolution.

Cette longue liste, est suivie d'une autre, qui met au jour, toujours selon le CCMM, les intérêts « masqués » des mouvements sectaires, qui permettent d'obtenir une « allégeance inconditionnelle » (financière, intellectuelle, affective), renforçant les pouvoirs et les bénéfices des dirigeants. Parmi elles, des «  contraintes financière, de disponibilité, de choix ; nulles au départ, majeures par la suite, conduisent à l’isolement progressif », l'exigence d'exclusivité, une loyauté au groupe et donc, une « extrême difficulté à rompre », des dangers pour la liberté de jugement, pour la santé, pour l'insertion sociale, les liens familiaux et d'autres, mais aussi, et surtout, « la volonté de recueillir des fonds et de jouer un rôle dans les processus de décisions économiques. »

Des méthodes sectaires ?

Ce point-là, soulevé à de nombreuses reprises notamment par la Miviludes (désormais rattachée au Ministère de l'Intérieur), n'a pourtant pas fait l'objet d'accusations d'extorsion d'argent.

« Chez les témoins de Jéhovah, il n'est pas question de dîmes, à savoir 10% de se rémunération. Dans chaque salle du royaume, il y a des boites à offrande, volontaires. Ce n'est pas obligatoire d'y verser de l'argent, mais l'organisation rappelle souvent qu'il est bien de soutenir l’œuvre. Désormais, il est aussi possible de faire des dons en ligne », explique Christophe, Témoin de Jéhovah à Nîmes. « Notre Bible et nos valeurs interdisent fermement toute forme d'amour pour l'argent. Mais ces fonds permettent de financer les rénovations des Salles du royaume, l'impression et la distribution de notre Littérature, les dons que nous faisons pour aider les victimes de catastrophe humanitaires, et bien d'autres œuvres... », précise le fidèle.

Rue Henri Espérandieu, les Témoins Nimois se réunissent régulièrement au "royaume" pour des cours bibliques et des assemblées. C'est là, que les dons se font.

Précisons également que le fonctionnement des sièges mondiaux ( La Watchtower) et locaux ont un prix, avec des salariés à plein temps, un personnel technique et administratif, nécessitent assez de fonds. Comme les assemblées et organisations régulières de fidèles, ainsi que la production multimédia des Témoins de Jéhovah.

L'organisation des Témoins, sur son site, précise : «  nos ministres du culte ne font pas payer de frais pour les baptêmes, les obsèques, les mariages, et autres services religieux. Nous ne collectons pas de fonds en organisant des ventes de gâteaux, des ventes de charité, des kermesses, des réceptions, des tombolas ou autres événements de ce genre, ou encore en sollicitant des dons. Les informations relatives aux donateurs ne sont jamais divulguées ou rendues accessibles au public (Matthieu 6 : 2-4) Nos sites Internet et nos publications ne contiennent pas de publicités qui génèrent des revenus. » Un peu plus loin, l'organisation précise qu'il est possible de faire des dons nécessitant une « planification préalable et/ou un avis juridique », comme des biens immobiliers, où des actions. « Une telle planification peut vous permettre de bénéficier d'avantages fiscaux dans votre pays ».

Impliqués dans plusieurs affaires judiciaire déroulées suite à des soupçons de questions fiscales (notamment en France), aucune preuve spécifique directe n'a pu condamner les Témoins de Jéhovah. L'une des affaires les plus notables remonte à 2004, année où la Cour de cassation française a confirmé l'obligation d'une taxation de 60% sur les dons reçus des Témoins de Jéhovah. Considérés comme des dons manuels, ces derniers sont assujettis de droits de mutation. En 2009, la Cour européennes des Droits de l'Homme a condamné la France à rembourser ces sommes saisies aux Témoins de Jéhovah.

« Toutes les assemblées locales produisent un rapport financier mensuel lors de leurs réunions – qui sont ouvertes au public. Les dossiers comptables de chaque assemblée sont contrôlés régulièrement, ce qui permet de vérifier que les fonds sont utilisés correctement », précise, sur leurs réseaux sociaux, les Témoins.

Environ 5 000 Témoins de Jéhovah à l’Espace Carat

Plusieurs fois par an, les Témoins se réunissent lors de grandes assemblées. DR

Explications a retrouver sur le site des Témoins : www.jw.org

Explications a retrouver sur le site des Témoins : www.jw.org

Eva Bonnet-Gonnet

eva.bonnet-gonnet@orange.fr

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